Poème d'amour orokaiva
Aririvora
No tombupe aririvo jota
Amo nau javotoho bera
Ta sau eh era asuja
Nau ke aita tutumo eruva " na umo uhje ona"!

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L'orokaiva et les Orokaivas
Poème d'amour traduit en orokaiva (alternatives et dialectes : harava, ifane, ehija, etija, kokoda, sose, aeka, sohe, hunjara, ihane).
L'orokaiva est une langue binandéréenne, du groupe Trans-Nouvelle-Guinée, parlée en Papouasie-Nouvelle-Guinée, du coté de Popondetta, entre le fleuve Kumusi et les monts Hydrographers, dans la province d'Oro.
Cette langue parlée dans des centaines de villages, pour l'ensemble de ses dialectes compte environ 40 000 locuteurs. De la quinzaine de langues binandéréennes, l'orokaiva est une langue vigoureuse et la plus importante.
On a généralement classé les Orokaivas en trois groupes répondant à leur environnement: ceux de la côte, ceux de la brousse et ceux des rivières.
Leurs tribus, se décomposent en clans et sous-clans patrilinéaires, chacun ayant un totem et un ancêtre commun. Dans chaque village on trouve plusieurs clans.
Le chef est celui qui connaît les usages, et sait gérer les relations à travers l'organisation des festins inter-villages.
En plus des produits de la mer ou des rivières, suivant leur environnement, leur vie de tous les jours se base sur la production de canne à sucre, igname, taro, noix de coco, banane, d'un peu de chasse et d'élevage.
Dans le passé comme partout en Papouasie-Nouvelle-Guinée des guerres survenaient fréquemment, et quand il s'agissait de conflits internes entre clans, ceux-ci se séparaient.
Les Orokaivas qui ont toujours eu la réputation d'être des guerriers intrépides, initiaient très tôt les jeunes garçons en les endurcissant.
Lors des guerres, ils pouvaient pratiquer le cannibalisme sur leurs ennemis, et capturaient les femmes les plus jeunes pour en faire leurs épouses.
Le paiement d'une dot, d'une compensation, ou d'un échange de femmes, pour ces femmes capturées étaient la seule façon de pouvoir terminer un conflit.