Poème d'amour mokil
Klahso
Ngenimwen nehn klahso
Ioar noai poem ma keiou juwaniwan
A koan pispis pwa ih ne joaljoaloangla
Ioar noaiwahr doari "Ngoah ipwilki koah"
Ne trouvant pas de mot pour "poème", il a utilisé le mot anglais.


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Le mokil
Mon poème d'amour, traduit en mokil (mokilais, mokilese, mwoakiloa, mwoakilese), une langue du groupe océanien, micronésien et ponape des États fédérés de Micronésie.
Pour plus de précisions, le mokilais est parlé sur l’atoll de Mokil (État de Pohnpei) par peut-être 400 personnes, 700 autres étant dispersées sur d'autres îles.
Le mokil est proche du marshallais et des deux langues qui l'entourent à l'est et à l'ouest, le pingelap et le ponapéen avec lesquelles l'intercompréhension est possible.
Depuis le XIXe siècle le mokilese a emprunté de nombreux mots aux langues des populations arrivées en Micronésie, ainsi qu'à d'autres langues micronésiennes (pohnpei, marshallais, kusai, pingelap).
Si l'espagnol et l'allemand ont peu marqué le mwoakiloa, l'anglais et le japonais ont introduit dans la langue de très nombreux mots.
Mokil
Mokil est un atoll qui se situe en Micronésie à l'est de Ponape et à l ouest de Pingelap.
Fin XVIIIe, l'île fut dévastée par un typhon qui décima la population.
Aujourd'hui les Mokilais sont les descendants de la trentaine de survivants et d'arrivants d'autres îles notamment les Marshall, sans compter les passages des baleiniers au XIXe siècle.
Le typhon puis l'administration allemande à fait se déplacer de nombreux Mokilais vers Pohnpei.